vendredi 17 juin 2016

Challenge AZ : O comme Occasion

Le challenge AZ, c’est aussi l’occasion de faire des recherches qui nous tiennent à cœur mais qu’on ne prend pas le temps de faire, alors aujourd’hui, ce sera donc O comme Occasion !

Je vais vous parler aujourd’hui de cette photo qu’une lointaine cousine m’a montrée et vous raconter l’histoire qui se cache derrière.

Source : Archives familiales


Cette photo, qui est en fait une carte postale, a été prise à Quimper (29) vers 1932 devant le magasin de peinture du 2 Place Médard.

Cette place est située au centre-ville, à seulement quelques rues de la cathédrale Saint Corentin.

Source : Google Maps


Ce magasin de peinture appartient en 1932 à Louis Prosper CHAVET, entrepreneur de peinture, qui le tient de son père Prosper CHAVET et de sa mère Marie NÉDÉLEC qui a tenu le magasin à son décès lorsqu’il était encore au 6 rue Royale à Quimper.

Publicité extraite de La Semaine religieuse du diocèse de Quimper
et Léon éditée en 1899
Source : Évêché de Quimper (29) via Geneanet

Louis Prosper (né en 1881) a un frère, Gustave (né en 1883) ainsi qu’une sœur Emilie (née en 1885).
Gustave, tout comme Prosper deviendra peintre et s’installera à Quimper.

Emilie, après avoir donné naissance à une petite fille prénommée Renée en 1904 alors qu’elle n’est pas mariée, va aller habiter à Saint Marc (aujourd’hui quartier de Brest) avec sa mère près de du père de sa fille, Marcel, qui habite Guipavas (29).

 Source : Google Maps

Ils auront ensemble un autre enfant, un fils nommé Gaston, en mai 1908.
Marcel, qui était engagé volontaire pour trois ans, est envoyé en congé en septembre de la même année. Ils se marieront l’année suivante et habiteront ensemble à Saint Marc.

Suivront ensuite quatre filles qui naîtront toutes à Saint Marc : Simone (née en 1911), Marcelle (en 1913), Ida (en 1914) et Jeanne (en 1918).

Marcel, après avoir été rappelé par le décret du 2/08/1914, est passé dans l’armée territoriale comme père d’au moins quatre enfants vivants et a été détaché comme surveillant à la société des produits chimiques de Saint Marc.

Après le décès de la mère d’Emilie en avril 1921, c’est Renée, sa fille de 17 ans, qui meurt en août 1922. Emilie décédera un peu moins d’un an plus tard en mars 1923 à seulement 37 ans.

Les enfants resteront-ils avec leur père à la mort de leur mère ?
Je perds leur trace à ce moment-là même si je sais grâce à son registre matricule que Marcel MOTREFF habite à Aubervilliers (93) en 1926 avant de s’installer à La Courneuve (93) où il sera domicilié en 1934.

Les enfants habitent-ils avec leur oncle à Quimper ? Ou vont-ils y passer des vacances ?
En tout cas, c’est une des filles d’Emilie et Marcel, Ida, qui est sur la photo devant le magasin de peinture de son oncle en 1932.

Ida MOTREFF (1914 – 2001)

Et petite anecdote qu’on ne peut soupçonner : Ida avait précisé à sa fille que les robes étaient en papier peint !

Voici donc l’histoire d’Ida, que j’ai connu vieille dame lorsque j’étais enfant quand elle rendait visite à la fois à son cousin et à sa cousine en visitant mes grands-parents !

En effet, ils étaient tous les trois issus du même couple d’ancêtres : Abraham YVONNO et Emilie CHAUVEL mariés en 1820 à Quimperlé !

Arbre de parenté entre « Cousine Ida », mon grand-père Pierre FERRON
et ma grand-mère Maryvonne ALLAIN
Source : Heridis


Retrouvez la généalogie d’Ida MOTREFF sur mon arbre en ligne sur Geneanet en cliquant ICI.



FIN


1 commentaire:

  1. Incroyable. du papier peint pour une robe à volants.... superbe photo.

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