mercredi 28 août 2013

#Geneathème : Concarneau, le village de mes ancêtres

Pour cet été, Sophie Boudarel nous propose de blogger sur le #généathème du village de nos ancêtres.

Difficile pour moi de ne pas commencer par celui où je passe mes vacances depuis que je suis née : Concarneau.

Concarneau
(source : Office de tourisme de Concarneau)


Concarneau, en breton : Konk Kerne, est une commune du sud Finistère sur la côte cornouaillaise.

source : Google Maps

Le nom de la ville vient de konk, conc ou concq qui veut dire anse ou baie, et Kerne qui signifie Cornouaille en breton. Ainsi, Concarneau signifie « abri, anse ou baie de Cornouaille ».

Le blason de la ville de Concarneau : D'hermine chargé de trois haches d'armes de gueules posées en pal et rangées en fasce ; les trois haches symbolisent les défenses de la ville close.

Source : Armorial des communes du Finistère
Blason de Concarneau
(source : Armorial des communes du Finistère)

La ville, qui s'étend sur un peu plus de 41 km² (elle inclut les anciennes communes de Beuzec-Conq et Lanriec) est aujourd'hui la 3ème commune du Finistère par sa population (un peu plus de 19 0000 habitants en 2010).

Concarneau
(source : Photo personnelle)

Concarneau s'est constituée au Moyen Âge à partir de la « Ville close » située dans l'estuaire du Moros.

Concarneau - La Porte de la Ville Close - 1910
(source : Généanet)

Concarneau - La Ville Close
(source : Photo personnelle)


Cet abri naturel a permis à la ville de développer la pêche et le commerce.

Sous la Révolution française, en 1795, la flottille de pêche concarnoise compte 300 chaloupes. Concarneau commerce ainsi du vin, du blé et surtout du poisson, envoyé par charrette aux monastères et aux villes de l'intérieur du pays. Cette relative aisance est stoppée par les guerres de l'Empire.
Avec la révolution industrielle, la ville se transforme. Des maisons bourgeoises sont édifiées le long des quais hors de la ville close qui devient un quartier populaire de matelots et de sardinières.
À partir de 1851, les premières conserveries apparaissent. Elles sont spécialisées dans la sardine et le thon. Elles feront la fortune de quelques négociants et permettront une élévation du niveau de vie de la population. En 1900, la ville compte 30 usines employant 2 000 ouvrières sur une population de 7 000 habitants.

Concarneau - Quai Pénéroff - 1910
(source : Généanet)
En 1905, la disparition des grands bancs de sardines plonge Concarneau et toute sa population dans la misère. À l’époque, les quais de Concarneau se couvraient chaque été des filets bleus que les marins utilisaient pour pêcher la sardine.
C’est alors qu'en 1905, un patron d’usine, par ailleurs premier magistrat de la ville, Samuel Billette de Villeroche, propose d’organiser une fête de bienfaisance pour les marins et leur famille : c'est la création de la fête des Filets Bleus.

Au fil des ans, la fête, devenue Festival voit le défilé de nombreux bagadoù et cercles celtiques avec musiques et danses bretonnes.

Cette année, tradition oblige, j'ai fait découvrir à mon fils de 6 ans cette fête à laquelle ma grand-mère m'emmenait souvent quand j'étais petite fille.


Source : Photo personnelle 2013

Source : Photo personnelle 2013
 
Source : Photo personnelle 2013
 
Source : Photo personnelle 2013
Le défilé a lieu en grande partie dans la rue de la gare que vous pouvez découvrir ici en 1910.

Concarneau - Rue de la Gare - 1910
(source : Généanet)

Pourquoi Concarneau est-il le village de mes ancêtres ?
Ce n'est pourtant pas à Concarneau que mes ancêtres sont nés...

Mais c'est à Concarneau que mes grands- parents, arrières-grands-parents et arrières-arrières-grands-parents ont vécu ; pour certains leur vie entière comme ce fût le cas de mon arrière-grand-mère Victoria qui s'y est installée un peu après 1930 avec sa fille Maryvonne (ma grand-mère) jusqu'à son décès en 1982. D'autres seulement quelques années : sa mère Victoria DANIEL y est décédée en 1933 et son père Eugène YVONNO en 1938.
Quant à ma grand-mère, comme vous avez pu le lire dans un précédent billet, elle s'y est mariée en 1943 et malgré son départ à Paris, elle passait les vacances chez sa mère avec son mari et ses enfants jusqu'à ce qu'elle et mon grand-père fassent construire une maison en 1973. Ils y ont passés de nombreux étés avant que leurs enfants, leurs petits-enfants, et désormais leurs arrière-petits-enfants fassent de même.

C'est aussi dans la tombe familiale du cimetière de Concarneau que ces trois générations reposent désormais.


Maryvonne ALLAIN (1923-2008) et Pierre FERRON (1912-2000) en 1959
Mes grands-parents
(source : archives familiales)
 
Victoria YVONNO (1892-1982) et Henri MASSON (1887-1960) vers 1932
Mon arrière-grand-mère et son 3ème époux
(source : archives familiales)


Eugène YVONNO (1857-1938) et Victoria DANIEL (1862-1933) en 1910
Mes arrière-arrière-grand-parents
(source : archives familiales)




Sources :
Site internet de wikipedia : http://fr.wikipedia.org
Site internet de la ville de Concarneau : www.concarneau.fr
Site internet de l'Office de tourisme de Concarneau : http://www.tourismeconcarneau.fr
Armorial des communes du Finistère
www.tourismebretagne.com
www.festivaldesfiletsbleus.fr